5ème épisode de notre série Top 10 de la décennie. Aujourd’hui direction Barcelone, en passant par Mönchengladbach, pour revenir sur la décennie d’un gardien allemand.
Certainement le meilleur gardien aujourd’hui, Ter Stegen est devenu une référence en signant au FC Barcelone lors de la saison 2014-2015.
Le jeune Marc-André, débute sa carrière en 2011 avec le Borussia Mönchengladbach sous les ordres de Lucien Favre. Avec le technicien suisse, Mönchengladbach se hisse à la 4ème place en 2012, offrant à Ter Stegen la possibilité de jouer la Ligue des Champions. À l’issue de la saison Marc-André est élu meilleur gardien de la Bundesliga. Une belle promesse dans un championnat aussi réputé.
Cependant, il ne parvient pas à confirmer dès la saison suivante où il connaît des difficultés. Il poursuit son aventure au Borussia jusqu’en 2014 où il signe pour 12 millions au FC Barcelone. Luis Enrique décide de lui confier les rencontres de Ligue des champions, compétition qu’il remporte en compagnie de la MSN (Messi – Suarez – Neymar) tout comme la Copa Del Rey, tandis que Bravo joue les matchs de Liga.
Ter Stegen impressionne par son jeu au pied ainsi que ses réflexes. Grâce à une qualité d’appuis hors du commun, le portier allemand est souvent la star des vidéos compilant les plus beaux arrêts de la saison. Alternant les rencontres avec Claudio Bravo lors de la saison 2015-2016, Ter Stegen dispute pour la première fois des matchs en championnat et devient ainsi pour la première fois champion d’Espagne.
C’est en 2016 après le départ de Claudio Bravo à Manchester City que le dernier rempart formé à Mönchengladbach s’impose définitivement dans les cages des Blaugranas et remportent deux championnats supplémentaires en 2018 et 2019. Il devient alors l’un des meilleurs gardiens du monde en étant le meilleur joueur du club catalan en compagnie de l’indispensable Lionel Messi. Spectaculaire et décisif sur sa ligne, Ter Stegen l’est tout autant avec ses pieds. Il peut en effet se targuer d’avoir réussi deux passes décisives en 2019. En soi, l’archétype du gardien idéal pour la philosophie de jeu du FC Barcelone, mais malgré ses excellentes prestations et ses 11 trophées glanés en 5 ans en Catalogne, Ter Stegen n’est pas prophète en son pays.
Barré par l’inamovible Manuel Neuer, un débat s’est malgré tout installé depuis peu Outre-Rhin pour le poste de numéro 1.
Pour autant, le début en sélection de Ter Stegen ne fut pas idéal puisqu’il encaissa cinq buts lors de sa première sélection face à la Suisse. Peu de temps après, il n’est pas retenu pour l’Euro 2012 tout comme pour la Coupe du Monde 2014. De plus, les prestations de Neuer lors de ces compétitions font du gardien du Bayern Munich une icône nationale.
En 2016, le gardien du Barça est convoqué pour sa première compétition pour l’Euro en France, il ne dispute pas la moindre minute toujours dans l’ombre de Manuel Neuer. Il faut attendre la Coupe des Confédérations 2017 pour que Ter Stegen participe sur le terrain à une compétition internationale. Non seulement il la joue mais il la gagne en compagnie d’un effectif remanié par Joachim Löw et est nommé Joueur du match lors de la finale remportée 1-0 face au Chili.
Malgré sa bonne performance, Ter Stegen doit céder sa place à Neuer bien que ce dernier revienne de blessure pour la Coupe du Monde 2018 en Russie. L’Allemagne est éliminée piteusement dès la phase de groupe.
La contre-performance de Neuer lors de ce mondial et les prouesses de Ter Stegen avec le Barça ont ouvert les débats. Une place de numéro 1 que Ter Stegen revendique légitiment compte tenu de ses qualités sportives. Aujourd’hui, le natif de Mönchengladbach doit progresser sur son leadership lors des matchs importants de Ligue des Champions s’il veut détrôner Neuer de son piédestal en sélection, en attestent les deux remontadas subies en 2018 et 2019 respectivement face à Rome puis Liverpool.
Revivez la double parade de folie de Marc-André Ter Stegen face au FC Séville :
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Retrouvez les précédents épisodes du Top 10 :
• 7e place : Le boss des Bleus
• 8e place : Le plus poli des gardiens belges
• 9e place : Le diable rouge espagnol
• 10e place : Le chilien aux pieds d’or
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