C’est vrai que le football masculin aux JO, ça ne fait pas rêver. Mais une finale entre l’Espagne et le Brésil, ça ne se rate pas. Surtout à 13h30 un samedi ! Des pépites, pas forcément encore révélées aux yeux du grand public ont donc foulé la pelouse du stade de Yokohama.
Au coup d’envoi, face à face, les demi-finalistes de l’Euro 2020 (avec six joueurs qui enchainent les deux compétitions) et les finalistes malheureux de la Copa America. Une affiche de gala qui ferait presque oublier les finales françaises en volley et en hand dans le même temps.
Chez les gardiens, Unaï Simon foule la pelouse pour la 62e et dernière fois de la saison (il embrayera très rapidement sur la prochaine saison avec l’Athletic Bilbao). Si on se souvient de lui pour une horrible boulette à l’Euro, il s’est aussi illustré sur sa ligne et pendant les séances de tirs au but durant la compétition continentale. Miraculé en quart de finale contre la Côte d’Ivoire (merci Rafa Mir et la défense ivoirienne), il a réalisé un clean sheet contre le Japon et n’a encaissé que 3 buts en un plus de 510 minutes. Il avait fort à faire face aux attaquants brésiliens et Richarlison, meilleur buteur du tournoi olympique.
De l’autre côté, Santos est un gardien très méconnu des européens qui le découvrent à l’occasion de ces Jeux Olympiques. Solide jusqu’ici, le gardien n’a lui aussi encaissé que trois buts pour autant de clean sheet. Auteur d’une très belle séance de tirs au but pour qualifier son pays en finale de ces olympiades, il devait faire face aux attaques placées espagnoles qui adorent venir jouer dans la surface ou déclencher rapidement en entrée de surface pour surprendre le gardien.
Un match très physique où les duels ont été intenses avec peu d’occasions. Les gardiens ont quand même pu montrer leurs atouts comme leurs défauts. Après 120 minutes, âprement disputées, le Brésil est champion olympique une nouvelle fois. Premier titre sur la scène internationale pour Santos.