Alors que Cardinale s’apprête à affronter l’armada offensive du PSG, le gardien niçois s’est rendu disponible entre le déjeuner et la traditionnelle sieste d’avant-match, pour accorder une interview à Main Opposée. Conscient de son début de saison, il reste néanmoins ultra-motivé pour la rencontre de ce soir. Extraits.
Main Opposée : Avec un début de saison aussi compliqué pour l’effectif niçois, comment vous êtes vous préparé pour la rencontre capitale de ce soir face à un PSG en grande forme ?
Yoan Cardinale : Personnellement, je n’ai pas fait un très bon début de saison, je me suis posé énormément de questions et donc j’ai passé des moments assez difficiles. Mais j’essaie d’oublier tout ça, tout ce que les gens ont pu dire, pour préparer ce match, en me concentrant sur moi afin d’être le plus performant possible. Je l’ai préparé comme un match de tous les jours en ne pensant qu’à mon équipe et à moi.
MO : A l’entraînement, avez-vous particulièrement travaillé un exercice ou une figure de jeu ?
YC : Non pas du tout, le coach n’a pas changé ses habitudes. On a toujours fait la même semaine, avec nos mises en place, nos petits jeux réduits, notre travail dans le but. Tout a été préparé pareil, et même très bien préparé, je pense. Mais non, on a rien changé à nos habitudes. Je ne sais pas ce que ça va donner ce soir, mais j’espère qu’on va réussir à obtenir un bon résultat.
MO : Abordez-vous cette rencontre avec autant de sérénité que celle de l’année dernière ? (2-2 au Parc des princes, ndlr)
YC : On l’aborde de la même manière. De toute façon, face à Paris, si on perd on peut dire que c’est la logique. Nous on sait qu’on est capable de faire des grandes choses, donc on a préparé le match pour le gagner.
MO : Comment prépare-t-on au haut niveau un éventuel pénalty du PSG ? Vous connaissez déjà le côté face à Cavani (Neymar étant suspendu pour la rencontre, ndlr) ou vous improvisez totalement ?
YC : Tous les gardiens connaissent le côté de Cavani. Après, il les tire extrêmement bien. La véritable question, c’est est-ce qu’on va réussir à partir bien. C’est une affaire de timing, il faut partir au bon moment, car c’est vraiment très très dur de réussir à arrêter un de ses penalties. Mais après oui, je connais le côté fétiche d’Edinson, donc non pas d’impro’ !
Photo de couverture : Michel VINCENT – L’équipe