Loris KARIUS vs Alisson BECKER (Liverpool FC – AS Rome Demi-finale aller de Ligue des Champions Mardi 24 Avril 2018)

1984 ! Sauf que cette fois-ci, contrairement à Winston dans la fiction de George Orwell, les petits outsiders ont vaincu les impérialistes Big Brother (Barça – Man City). 1984, c’est aussi la dernière fois où les 2 clubs se sont rencontrés à un tel niveau, c’est dire l’importance du rendez-vous pour la Roma et Liverpool, en mal de succès européen. Ce sont également 2 gardiens qui montent qui se rencontrent. D’un côté, nous avons Alisson Bekcer, le probable gardien de la Seleçao à la Coupe du Monde, qui fait une bonne saison. De l’autre, nous avons Loris Karius qui a réussi à prendre la place de titulaire à Mignolet et qui n’a pris qu’un seul but dans les matches à élimination directe en Ligue des Champions.

Le Match
When you walk through a storm… C’est ce qu’a dû ressentir la Roma dans cet Anfield bouillant entre la 30ème et la 80ème, tant Liverpool les a étouffé, avec en prime 5 buts pour les Reds. Avant ces 5 buts, les Romains ont bien développé leur jeu dans leur 3-5-2 avec une maîtrise collective que les Reds n’avaient pas, comme pétrifiés par l’enjeu. C’est l’entrée de Wijnaldum à la place de Chamberlain, blessé, qui a aidé les Reds à gagner les fameux seconds ballons, qui permettent de faire remonter le bloc. Une fois le bloc remonté, les Reds ont eu pléthore d’occasions grâce à leur trio infernal : Salah, Mané, Firmino. C’est Salah qui commença par faire les toiles d’araignée de son ancienne maison en envoyant un missile dans la lucarne d’Alisson (36e). Ensuite, il réussit le coup parfait avant la mi-temps grâce à un piqué au-dessus du gardien brésilien (45+1e). Aux retours des vestiaires, la défense de la Roma abdiqua en concédant 3 buts de Mané (56e) et Firmino (61e et 69e). Mais un bon roman a son lot de péripétie. Klopp décida de sortir Salah et Liverpool perdit le contrôle du match. La Roma réussit à inscrire un premier but par Dzeko (81e) puis obtint un penalty transformé par Perotti (85e). La fin de match fut décousue et nous laisse présager un retour de folie dans la ville éternelle.

Analyse par Nicolas Drouet

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