Un dernier effort avant la finale. Le Sénégal et le Burkina Faso se retrouvaient, mercredi 2 février, à Yaoundé pour obtenir leur précieux sésame vers un match pas comme les autres. Et ce sont les Sénégalais qui partaient favoris avec leur armada, en quête d’un premier titre continentale. Edouard Mendy est un des piliers de cette équipe favorite. Élu meilleur gardien de l’année par la Fifa, il confirme ce statut en début de saison. Absent lors des deux premiers matchs, le joueur de Chelsea est revenu pour le dernier match de poule face au Malawi. Bien aidé par sa défense il n’avait encaissé qu’un seul but au moment où Bamlak Tessema Weyesa utilisait son sifflet pour lancer la rencontre.
En face, Hervé Koffi, passé par Lille avant d’être transféré à Charleroi en Belgique, avait déjà vu ses filets trembler quatre fois avant le coup d’envoi. Déjà gardien titulaire des Étalons lors de la CAN 2017, il était revenu avec la médaille de bronze et espérait s’imposer ce soir pour pouvoir faire mieux. À seulement 25 ans, il compte déjà 43 sélections (en comptant cette demi-finale) et est considéré comme une référence au poste de gardien de but au Burkina Faso. Il portait même le brassard de capitaine lors du quart de finale face à la Tunisie, une première. Malheureusement pour lui, il a dû être remplacé à la demi-heure de jeu après un choc très violent avec Cheikhou Kouyate. Il a été remplacé par Farid Ouedraogo.
90 minutes plus tard, voilà Édouard Mendy en finale pour la deuxième édition consécutive. Il y a trois ans, il avait assisté à la défaite des siens, impuissant depuis le banc. Dimanche, il gardera la cage des Lions et c’est bien ce qui pourrait faire la différence face au Cameroun ou à l’Égypte.