Déja qualifiée pour les huitièmes de finale, conjurant la malédiction du tenant du titre, l’équipe de France aborde ce dernier match de groupe avec décontraction. Didier Deschamps a décidé de profiter de la quasi-certitude de terminer premier de ce Groupe D pour opérer plusieurs changements dans son onze de départ, afin de permettre à chacun de garder le rythme nécessaire pour aborder les phases à élimination directe.
Côté gardiens, comme en 2018, le capitaine Hugo Lloris laisse sa place à son compère de toujours en sélection : Steve Mandanda. Dans un remake de la rotation Barthez-Lama sauce Euro 2000, le portier formé au Havre avait à coeur de signer son deuxième clean sheet en autant de match de Coupe du Monde disputés, 4 ans après un match nul et vierge contre le Danemark (0-0). Cette titularisation justifie à elle seule le choix de l’ancien capitaine de l’Olympique de Marseille de quitter la cannebière l’été dernier pour retrouver du temps de jeu au Stade Rennais.
À l’autre bout du terrain, on retrouve Aymen Dahmen, le portier de 25 ans promu titulaire pour ce Mondial 2022 malgré ses (seulement) 4 sélections avant le coup d’envoi de la compétition. S’il a maintenu sa cage inviolée en ouverture face au Danemark (0-0), il n’a pu éviter la défaite des siens face à l’Australie (0-1). C’est donc un miracle qu’il fallait aux tunisiens pour voir les huitièmes de finale.
Ils auront vibré jusqu’au coup de sifflet final, mais c’est finalement l’Australie qui verra la suite de la compétition, en s’imposant sur le même score que ce Tunisie-France (1-0), dans lequel Steve Mandanda peut nourrir des regrets. Analyse.