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30 November 2022


À 16h au stade Khalifa International de Doha, la pression était forte sur les 22 acteurs au moment où Clément Turpin a sifflé le coup d’envoi. La donne était alors simple : la sélection qui sortirait vainqueur de cette rencontre, verrait les huitièmes de finale. En cas de match nul, ce sont les Équatoriens qui en tireraient l’avantage. Les deux gardiens avaient donc une forte responsabilité. Toute erreur serait rédhibitoire pour Hernan Galindez ou Edouard Mendy. D’autant plus que le Sénégalais a connu des difficultés face au Pays-Bas, avant de très bien se reprendre face au Qatar.

Une pression qui semble avoir pris l’ascendant sur les Équatoriens, méconnaissables en première période. Galindez n’a pu qu’en constater les dégâts avec un penalty concédé en fin de première période après une faute largement évitable de son coéquipier. Qualifiés pendant 44 minutes, les Sud-Américains étaient alors en dehors de la compétition, au profit des Lions de la Téranga. En seconde période, c’est sur la moitié de terrain d’Edouard Mendy que le jeu s’est plus déroulé. L’Équateur a d’ailleurs réussi à marquer le but de l’égalisation, symbole de qualification sur un corner où le joueur placé au premier poteau couvre le hors-jeu d’un Caicedo tout heureux d’être laissé seul. Un nouvel argument pour les spécialistes qui tancent cette pratique d’accoler un joueur à son premier poteau. Une joie de courte durée, car deux minutes plus tard, Koulibaly, le capitaine sénégalais vient offrir la qualification aux siens. Un première depuis 2002.

Edouard Mendy verra donc les huitièmes de finale, à l’issue d’une partie où il s’est montré serein et rassurant. Malgré de bonnes performances, Galindez reste lui à quai et voit sa compétition s’arrêter.

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