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17 October 2019


L’évolution du football n’a pas épargné le poste de gardien de but. Depuis 1992 et la mise en place de la règle interdisant au gardien de prendre le ballon à la main sur une passe en retrait d’un de ses partenaires, son rôle tactique n’a cessé de grandir, faisant du dernier rempart le premier relanceur de l’équipe et un acteur majeur du collectif. Cette mutation implique de repenser le poste de gardien de but dans son ensemble, et notamment les méthodes d’entraînement spécifiques du portier, car il va de soi qu’on ne peut appliquer les méthodes du passé aux gardiens d’aujourd’hui, et encore moins ceux de demain.

Pourtant, force est de constater que de nombreux entraînements spécifiques incluent des déplacements vers l’avant suivis de franchissements de haies avant de contourner des piquets et finalement plonger sur une frappe côté opposé. Alors certes, le gardien sera « bien cramé » à l’issue de la séance, mais sa session de travail aura-t-elle été prolifique ? Pour répondre à cette question, il suffit de se demander si les exercices et déplacements mis en place lors de la séance trouvent leur écho en compétition lors des matchs. La réponse est sans appel.

Thierry Barnerat, instructeur FIFA pour les gardiens de but, déclarait ainsi dans nos colonnes au mois de février : « Je suis admiratif de tout ce qui se fait en France en terme de formation pour les joueurs et quand je vois la qualité que vous avez chez vous, c’est extraordinaire. En revanche, pour les gardiens de but, de ce que je vois, de ce que je sais, je me rends compte qu’on est toujours dans le développement technique et aussi dans le développement de la condition physique avec le technique. On s’est arrêté à “s’il y a de la souffrance, on travaille bien”. Je donne un exemple : souvent on va voir des exercices où le gardien est sur sa ligne de but, il va avancer et on va frapper, ou le gardien est à côté d’un poteau, il touche son poteau, il fait deux pas-chassés (2 steps) et puis on lui met le ballon de l’autre côté dans la lucarne. Prenons ces deux situations-là. La première, dîtes-moi quand un gardien de but part de sa ligne et avance. […] S’il part constamment de sa ligne à l’entraînement, comment arrive-t-il à s’orienter dans son but en match ? Jamais, parce qu’il va prendre les repères dont il a l’habitude, qui sont la ligne des 5m50 et le point de penalty, et on va voir des erreurs d’orientation qui sont incroyables. »

Thierry Barnerat - RTM Goalkeeper - Christophe Lollichon - Petr Cech - Gardien de but - Football

Mais au-delà des mots, cinglants à l’égard de la formation française, le Suisse, passé par Lausanne Sport, le Servette FC, le FC Zurich ainsi que la Sélection A de la Côte d’Ivoire et les sélections nationales suisses juniors, est passé à l’action avec la création de RTM Goalkeeper, institut international de formation dont la pédagogie novatrice, basée sur 20 ans de recherches et de réflexion sur le poste de dernier rempart, a déjà fait ses preuves auprès d’entraîneurs et sportifs professionnels, tels que Pascal Rousseau, ancien gardien notamment du Paris FC, du LOSC, de l’Olympique de Marseille avec lequel il fut sacré champion de France, du Stade Rennais, mais également Copa Barry, vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 2015, qu’il accompagne dans sa préparation mentale depuis 2008, l’international suisse Marco Pascolo, titulaire dans les buts helvètes lors de la Coupe du Monde 1994 et l’Euro 1996, et bien d’autres encore.

C’est donc dans ce cadre, et en partenariat avec Main Opposée, que RTM Goalkeeper© organise un week-end de formation sur Paris le week-end du 16 et 17 novembre 2019 animé par Thierry Barnerat, en salle comme sur le rectangle vert.

Pour réserver votre place à la formation RTM Goalkeeper – The Basics dont vous trouverez le programme ci-dessous, cliquez ici

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